
C’est avec grande satisfaction que nous avons appris ce matin le déclenchement d’une enquête publique sur les décès dans la construction. Depuis un an, le Local 791, l’AMI, le Local 717 ainsi que le Local 9 travaillent d’arrache pied au déclenchement systématique d’enquêtes publiques lorsque survient un décès en chantier. En rappel, la dernière enquête publique déclenchée spécifiquement pour les travailleurs et travailleuses de la construction était en lien avec la plongée sous-marine, en 1990.
Nous tenons à rappeler que nos quatre directions impliquées, affiliées à la FTQ-Construction avaient d’abord essuyé un refus de la part du coroner en chef. Mais grâce à notre acharnement et à la nécessité de faire respecter le devoir de mémoire des travailleurs tombés et notre aplomb habituel, nous avons gagné cette revendication d’enquête publique.
Nous applaudissons la démarche, mais nous rappelons que c’est un problème qui ne date pas d’hier. Nous avons accumulé les chiffres depuis 1895, et la proportion de décès en chantier par rapport au poids des travailleurs et travailleuses de la construction n’a pas vraiment changé.
VOICI QUELQUES UNES DE NOS ACTIONS CONCERTÉES DANS LA DERNIÈRE ANNÉE :
- Conférence de presse conjointe au Square Phillips
- Communiqué de presse conjoint lors de la conférence de presse
- Déclarations officielles lors de décès sur les chantiers.
- Demande d’enquête publique systématique pour chaque décès en chantier.
- Lettres multiples adressées au coroner en chef réclamant une enquête publique, qui avait d’abord été refusée de sa part.
- Lettre adressée à la direction de la CNESST pour demander son appui à notre démarche.
- Lettre adressée au ministre de la sécurité publique demandant la tenue d’une enquête publique.
- Demande d’enquête publique après les un an du décès de Vito Fundaro.
- Pétition en ligne ayant cumulé plus de 500 signatures pour demander l’enquête sur le décès de Vito Fundaro.